Bureaux, Paris 18
La maîtrise d’œuvre a imaginé un bâtiment restauré, aussi noble et fière qu’à ses premières heures. Sans ajout de fioriture (ni de moyens), il reprend son envergure par la seule mise en valeur des éléments qui le constituent déjà : remise en état de la brique, des cadres peints, des modénatures, reconstitution des larges châssis d’époque… Le projet architectural et technique de « bureaux en blanc » adopte la même posture : mettre en évidence les qualités existantes, réemployer, revaloriser (sols en pierre, luminaires, vasque, jardin).
Nous avons anticipé la synthèse architecturale et technique pour que les mises en œuvre n’altèrent pas la lecture des grands volumes en blanc. L’apparente simplicité de ces plateaux et plafonds est le résultat d’un travail pointilleux de mise au point entre lots, pour lesquels rien n’a été laissé au hasard. Cet exercice s’est avéré d’autant plus compliqué que le choix de la technique apparente n’avait pas été justement anticipé par les entreprises.
Les entreprises ont suivi l’évolution du projet lorsque les résolutions techniques et architecturales ont été éprouvées, dès le témoin. Elles ont su s’adapter pour que le ré-ordonnancement des tâches imposées par l’OPC soit respecté. La collaboration indéfectible de certains lots structurants pour la réhabilitation, comme l’entreprise de Gros Œuvre, est indispensable pour mener à bien une réhabilitation (et son lot d’aléas).









